Maître,
Je t’ai aimé dès le premier regard, j’en ai encore des souvenances
L’excitation et l’angoisse de la rencontre d’un jour, ce fameux premier jour d’avril 2000
Puis la sensation de se connaître depuis toujours, la sensation de ne pouvoir vivre que dans tes bras.
Je t’ai offert mon cœur, je t’ai offert mon corps. J’étais tout à toi
Je t’ai donné mon âme, je t’ai donné ma vie. Qu’aurais-je été sans toi ?
Ma vie serait fade, pensais-je.
Je me suis livré sans retenue, aucune
J’aime l’homme que t’étais, j’en suis épris
J’aime ta façon de dire et de penser. J’aime tes projets farfelus,
Le son de ta voix quand tu me promettais le NEPAD.
J’ai admiré la couleur de tes yeux quand tu me leurrais avec le GOANA
J’aimais me blottir dans tes promesses, tant mon avenir était à tes cotés
Seulement voilà…
Je te quitte pleinement d’amertume. Je suis au bord de l’agonie
Je te quitte pour ne plus souffrir. T’aimer m’est fatal.
Souffrir de ne pas être aimé,
Aimé d’un amour partagé.
Tu m’as trompé avec tes larbins
Les enrichir et le laisser dans la famine.
Ton indifférence
Le pire des souffrances.
Ma beuguone, beugueet
J’adore Wade, j’apprécie l’intello. Je suis en extase devant toutes les petites théories qui jaillissent de sa crane rasée. Mais comme disait celui est à ce jour un grand penseur « j’adore le PDS mais je préfère le Sénégal ». Alors Maître, si t’as une fois ressenti, rien que le millième de ce que le Sénégal a ressenti pour toi le 1 avril 2000, renonce à ta candidature.