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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 15:24

Le larbin ! Qui en connait parmi vous, chers amis ?
Que ceux qui n’en connaissent pas ou qui n’ont jamais vu et animal politique lèvent la main. Ou mieux encore, suivez-moi. Nous allons à la Mairie de Rufisque
Aujourd’hui, je ne parlerai pas du maire. Certains sont allé jusqu’à me donner l’étiquette d’opposant alors qu’en réalité, je suis juste animé par une folle envie de voir ma chère ville sortir des entrailles de la merde d’où elle gît.
Donc Mr Maya, pour aujourd’hui, je laisse vos habits propres. Je ne verserai pas ma bile sur vous mais je ne me permettrai guère de louper ceux qui nourrissent ta fameuse politique du ventre.
J’entends d’ici certains de ses suppôts dire : « c’est quoi cette politique du ventre ? », « qu’est ce qu’il raconte encore cet opposant ? »
Je leur dirai simplement : « Allez lire Jean-François Bayart. Je ne suis pas là pour faire votre éducation. Pendant que certains s’empiffrent de savoir, vous vivez de larbinisme… »
Chez les Doungourous se sont développés, au contact du pouvoir, les symptômes d’un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense du maire. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du Doungourou et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.
Sinon quel intérêt aurait un rufisquois à soutenir celui qui continue au quotidien à le maintenir dans un état second, un état animal. Je sais : le larbinisme. C’est l’acte de foi qui structure son discours. Il agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que Dieu n’a pas créé un être qui pourrait faire mieux que Maya à Rufisque. Les arguments économiques, politiques et sociales qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Les larbins Maya ne l’aiment pas parce qu’il est maire, ils aiment Maya parce que c’est des larbins.
Le larbin de Maya est facile à détecter. Il serait prêt à te vanter les mérites d’un projet de développement grand comme le monde, qui prétend être sur le bureau du maire alors qu’il en est rien. Il octroie au maire la réalisation de moult projets alors que rien n’est neuf sous le soleil rufisquois. Il serait prêt à vouloir nous faire voir la construction d’une ville aussi immense que New York dans la grand Sahara, alors que nous ne voyons que du sable fin.
Les écervelés victimes du syndrome du larbin n’ont pas de conscience politique, ils votent instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Les larbins estiment que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans les poches du maire, qui sans aucun doute leur donnera en retour quelques miettes pour supporter sa politique du ventre. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les misères de la population rufisquoise  même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que son maître ne lui offre aucune perspective d’améliorer sa condition sinon des miettes. Le « larbinisme politique » ou en langage vernaculaire le « doungourounisme politique » est hélas la maladie de certains.
Vous avez maintenant une image de ce suiveur intellectuellement démuni ?
Je n’indexe personne. Qui se sent morveux se mouche. Qui veut un mouchoir ?

 

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Profil

  • DIAGNE Abdou
  • Abdou Diagne est né à Dakar. Après avoir obtenu son baccalauréat au Sénégal, il débarque à Strasbourg pour poursuivre des études en sociologie, puis à Paris, en science politique à la Sorbonne. Son premier amour reste la littérature fran
  • Abdou Diagne est né à Dakar. Après avoir obtenu son baccalauréat au Sénégal, il débarque à Strasbourg pour poursuivre des études en sociologie, puis à Paris, en science politique à la Sorbonne. Son premier amour reste la littérature fran