L’ « africanité » est un sentiment d'appartenance à la terre mère,
« celle des fiers guerriers dans les savanes ancestrales », qui renforce l'unité selon des valeurs communes.
C'est un état d'ame/d'esprit qui pousse un individu à ressentir de l'amour et de la fierté et à défendre les interets de la plus majestueuse des terres, l’Afrique.
Apres plusieurs remarques sur le concept de « sénégalité », un rectificatif s’impose.
Je voulais vous faire comprendre que le terme de «sénégalité » utilisé
auparavant dans « Patriotisme et sénégalité » n’a en vérité pas raison d’être. Le seul vocable valable à nos yeux et ce concept d’ « africanité ». Et ce n’est que par un
soucis de valorisation d’un Sénégal, à une étape importante de son émergence parmi les grands de ce monde, sur le plan économique, que nous avions à utilisé le vocable de
« sénégalité ». Pour rappelle, « est sénégalais, celui qui aime le Sénégal » et ceci devrait être le cas pour les autres pays, ou pour être plus poignant pour les autres
atomes que composent l’Afrique…On devrait dire,
« est guinéen celui qui aime la Guinée… », « est ivoirien, celui qui aime la Cote d’Ivoire ».
L’ « africain » c’est celui ou celle qui aime l’Afrique…et aimer l’Afrique c’est aimer vivre à sa manière sur la terre rouge de l’Afrique, sous le soleil ardent de midi et l’on se sent chez-soi. Aimer l’Afrique, c’est vouloir préserver cet état de faits en assumant le contrôle et l’ordre afin que tous les citoyens puissent à la fois s’épanouir dans la société et la faire évoluer dans une direction qui n’est pas contraire à son essence même, aimée par les hommes et les femmes l’ayant fondée.
L’ « africanité » c’est le peuple qui s’accepte en tant que peuple. N’importe qui acceptant de faire partie de ce peuple adopte une patrie, donc se pense comme à l’intérieur de
quelque chose, à l’abri sur cette Terre qui tourne et dans ces jours qui passent. Le voyageur apatride, l’exilé ou l’immigrant garde toujours ses racines dans son cœur et ceci est très bien, très
beau. Il doit toutefois comprendre que, peu importe où il se trouve, il foule la patrie d’un des peuples de la Terre et doit la respecter.
L’amour de l’Afrique, c’est l’amour du monde, le monde dans lequel on vit. Aimer sa patrie, c’est respecter l’amour que tous les peuples ont chacun pour leur patrie. L’amour de l’Afrique n’exclut
en rien l’amour universel pour l’humanité, pour la Terre. Au contraire, l’amour de l’Afrique, c’est vivre cet amour universel dans la vraie vie, et non dans l’abstraction, en le vivant chez-soi
avec son peuple, toutes ethnies confondues, rassemblées par la langue, la communication, la musique, la pensée, le partage des cultures, rassemblées par la vie.
« Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres.
L’amour de l’Afrique, cet amour qui exclut tout fanatisme, toute exclusion de celui ou celle voulant vivre dans cette patrie, cet amour est la clé de l’ordre. Cet amour pulvérise le chaos social
et désamorce la violence.
Le patriotisme est une vertu naturelle relevant de la piété; il relève de cette justice « déficiente » qu’est la piété filiale, vertu qui règle notre activité à l’égard de ceux auxquels nous ne pouvons que payer de manière incomplète ce que nous avons reçu ; or, la patrie est consubstantielle à la nature de l’homme qui vient au monde en recevant mille fois plus qu’il n’apporte. Mais, si l’on doit ainsi parler de piété à l’égard de la patrie, on ne peut évidemment pas parler d’une religion de la patrie qui serait une idolâtrie.
« Tout Homme qui n'est pas patriote, n'est pas digne d'avoir une Patrie. »